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Prieuré Sainte-Marie

Le prieuré Ste Marie à Ferrières dépent de la Communauté Vieille-Catholique de France administrée par l’Eglise Catholique Nordique membre de l’Union de Scranton. Dogmatiquement la communauté Vieille-Catholique de France s’en tient à ce qui fait l’unité des Eglises Apostoliques en matière de foi et de discipline, reposant sur les définitions de l’Eglise Indivise exprimée dans les 7 premiers conciles oecuméniques du premier millénaire. Elle confesse les 3 symboles universellement acceptés : celui des Apôtres, celui de Nicée-Constantinople et celui de Saint Athanase.

Pour ce qui concerne les liens œcuméniques, notre Communauté participe aux réunions pour l’Unité des Chrétiens. Elle entretient un dialogue constructif avec l’Eglise Catholique Romaine, avec les Eglises Orthodoxes et les Anglicans ayant résisté aux innovations disciplinaires de l’ordination des femmes (prêtrise - épiscopat) et de la bénédiction sacrementelle des couples de même sexe auxquelles a aussi adhéré hélas l’Eglise Vieille-Catholique - Union d’Utrecht. Elle conserve dans un souci d’unité chrétienne de constantes relations amicales avec nos frères Protestants.

La validité de nos sacrements est reconnue aussi bien par les Eglises Orthodoxes avec lesquelles nous partageons la foi commune, que les Catholiques Romains. Avec ces derniers un accord d’inter-communion limitée (Eucharistie, Pénitence, Onctions des malades) a été signé entre la P.N.C.C membre de l'Union de Scranton et la Conférence Épiscopale Catholique (U.S.A) entérinée par le Vatican sous le Pontificat du Pape Jean-Paul II.

En ce qui concerne la foi et la discipline, notre Eglise est orthodoxe et d’expression liturgique latine occidentale, elle propose l’unité voulue par le Christ sur la base partagée par les églises apostoliques reposant sur les Saintes Écritures canoniques, les Pères de l’Eglise Orientaux et Occidentaux avant les spéculations qui ont entraîné tant de schismes ruinant cette unité au cours du deuxième millénaire. Par là elle affiche la vraie Tradition source d’unité catholique selon la formulation qu’en donne Saint Vincent de Lérins : « Tenons-nous en à ce qui a été cru partout, toujours et par tous : car ceci est vraiment et proprement catholique ».

Notre Communauté Vieille Catholique de France pour son action pastorale fait sienne la belle devise de Saint Augustin : « Dans les choses nécessaires : l’unité, dans les choses douteuses : la liberté, en toutes choses : la charité »

C’est pourquoi, tout en restant fermement attachés à l’antique et vénérable Tradition de l’Eglise Indivise garante de la catholicité, aux sept sacrements des églises apostoliques, nous portons sur le monde moderne le regard accueillant du Christ pour proposer sa doctrine d’Amour et de miséricorde en même temps que la porte étroite du salut. Ne condamnant personne et recevant tout le monde, nous proposons un chemin de conversion à tout homme qui cherche la vraie liberté du Royaume de l’Esprit dont le Christ est « le Chemin, la Vérité et la Vie ». Cette conscience s’entretient par l’obligatoire méditation des Saintes Écritures des Saints écrits des Pères et de la vie des Saints qui ont fleuri dans l’histoire jusqu’à nous en témoignant des fruits de l’action du Saint-Esprit dans les cœurs purs des Eglises apostoliques.

Nous utilisons pour le support liturgique de la prière de l’Eglise et des sacrements le rite traditionnel de l’Occident Latin en langue vernaculaire sans le filioque au crédo et l'épiclèse obligatoire à la prière Eucharistique. Le Pontifical en vigueur est donc celui de l’Eglise Catholique Romaine avant Vatican II.

Notre Communauté perpétue, comme depuis l’Antiquité, le Culte des Saints et une forte vénération pour la Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu et Mère des Hommes, elle encourage pour la piété la récitation du Rosaire et les prières de l’Angélus proprement occidentales. Toutefois, fidèle à sa doctrine de l’Unité des Eglises Apostoliques notamment avec nos frères Orthodoxes et selon le conseil avisé de Saint Augustin déjà cité ( «…dans les choses douteuses : la liberté… »), elle ne reconnaît pas les dogmes élaborées après le grand schisme (1054) entre l'orient et l'occident : les doctrines tardives qui ne reposent pas sur les Saintes Écritures, la Tradition des Pères ou les décisions des conciles oecuméniques de l’Eglise Indivise. En cela, dans la garantie de l’orthodoxie elle se veut un signe dans le monde moderne d’une vraie résistance à toutes les nouveautés spéculatives qui ont engendré tant de schismes et de souffrances dont l’Eglise du Christ souffre encore par ceux qui prétendent apporter ces nouveautés au dépôt sacré de la Tradition qui n’en a pas nécessité pour procurer une authentique voie pour le salut des âmes, pour celles d’hier comme pour celles d’aujourd’hui !